Loi 21 : Justin Trudeau attaque de front la démocratie québécoise

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 26 mai 2022 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, ont fermement dénoncé la décision du gouvernement Trudeau de participer à la contestation judiciaire de la loi 21, qu’ils ont estimé être une attaque en règle contre les choix de société démocratiques de la nation québécoise.

« Il s’agit d’une attaque contre la laïcité de l’État telle que désirée par les Québécois et telle que fondamentalement mal comprise par le Canada anglais. Plus encore, il s’agit d’une attaque contre la capacité de la nation québécoise à faire ses propres choix de société; une attaque contre sa capacité d’élire des représentants à l’Assemblée nationale pour porter ses valeurs en saine démocratie. Aujourd’hui, Justin Trudeau lance une attaque en règle contre la démocratie du Québec. Le Bloc Québécois se dressera contre cet affront colonialiste à la nation québécoise », a répliqué Yves-François Blanchet.

Le gouvernement fédéral, par la bouche de son ministre de la Justice, David Lametti, a annoncé ce matin qu’il participerait à la contestation judiciaire de la loi 21 du Québec sur la laïcité de l’État, dès que la cause sera parvenue à la Cour suprême. M. Lametti a comparé la loi 21 à une manière de « couper le débat » qui ne serait « pas souhaitable pour la démocratie ».

« Ça fait soixante ans que la nation québécoise a entamé son parcours vers la laïcité de l’État. Ça fait quinze ans que la commission Bouchard-Taylor a recommandé l’interdiction du port de signes religieux pour les représentants de l’État en position d’autorité. Au Québec, le débat sur la loi 21 a été fait et refait, la nation québécoise est rendue ailleurs. En s’y attaquant, ce que le gouvernement Trudeau déclare, c’est que peu importe les choix démocratiques des Québécois, c’est le fédéral qui s’arroge le dernier mot et qui déterminera à la place du Québec l’aménagement de sa propre vie publique. Le Bloc Québécois va résister de toutes ses forces contre cette tentative fédérale de mettre en tutelle la démocratie québécoise », a conclu Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Sylvie Bérubé est fière des investissements dans sa circonscription

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 20 mai 2022 – Sylvie Bérubé, députée fédérale d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est heureuse de confirmer deux investissements dans la circonscription qui feront une différence.

«C’est avec plaisir que j’annonce un investissement de 1 583 969 $ avec le programme Emploi Été Canada dont 480 emplois seront subventionnés par Service Canada. C’est une belle opportunité pour les employeurs ainsi que pour les étudiants et étudiantes.», mentionne Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou

Le deuxième investissement est par le programme Nouveaux Horizons au montant de 140 783 $ réparti en six projets dans la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. Ce programme soutient des projets dirigés ou inspirés par des aînés qui font une différence dans la vie d’autres personnes dans nos collectivités.

« Ces aides financières sont bénéfiques pour notre circonscription. Elles permettent d’aider les employeurs et les OBNL. Ce sont des investissements directs auprès de la population », exprime Madame Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Profits records des pétrolières : Ottawa doit couper ses subventions

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 13 mai 2022 – Alors que l’industrie pétrolière enregistre des profits records en raison du prix élevé des carburants, Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, a exigé que le fédéral coupe l’ensemble de ses subventions au secteur et redirige ces sommes vers le soutien aux plus vulnérables ainsi que vers la transition écologique.

« Les citoyens déboursent deux fois. Ils paient pour les profits records des pétrolières à la pompe, puis ils paient à même leurs impôts pour les subventions faramineuses que le fédéral leur verse. C’est le salaire de la classe moyenne qui est transféré directement aux milliardaires du pétrole. Le gouvernement n’est pas en mesure de faire baisser le prix des carburants, mais il est certainement capable de cesser d’offrir l’argent des contribuables aux pétrolières et de le réinvestir en soutien à la population et dans la transition verte », a déclaré Mme Bérubé.

Alors que l’effet combiné de la pandémie et de la guerre en Ukraine entraîne une hausse vertigineuse du cours du pétrole dans le monde entier, les pétrolières, dont le coût d’extraction demeure le même, ont enregistré des profits inégalés au premier trimestre de 2022. Par exemple, Suncor a inscrit des bénéfices nets de 2,95 G$; Imperial Oil de 1,17 G$; et TC Énergie de 1,1 G$.

Parallèlement, le Bloc Québécois dénonce les subventions que consent toujours le gouvernement Trudeau à cette industrie, notamment l’octroi d’une garantie de prêt de 10 G$ à Trans Mountain, dévoilé jeudi matin, qui s’ajoute à l’annonce d’une nouvelle subvention de 2,4 G$ aux pétrolières figurant au dernier budget pour le captage et le stockage de carbone. Le gouvernement fédéral avait pourtant promis d’abolir ses subventions au secteur des énergies fossiles en 2009.

« Les principales nouvelles annonces de financement du fédéral, dans le budget comme dans l’actualité, visent directement le pétrole alors que l’impact du prix de l’essence démontre plutôt à quel point il est urgent de réduire notre dépendance », a déploré la députée bloquiste, Sylvie Bérubé.

« On a d’un côté des entrepreneurs du Québec dans des secteurs comme l’agriculture, le camionnage indépendant et la pêche que la hausse du prix des carburants menace carrément de faillite; on a des citoyens moins nantis, particulièrement en région, qui n’arrivent plus à sortir de chez eux à cause du prix de l’essence. Tous ces gens-là ne reçoivent pas un sou en soutien du fédéral. Mais de l’autre côté, des pétrolières qui engrangent des profits records continuent de se faire subventionner à coups de milliards en argent des contribuables par Ottawa. C’est une injustice inacceptable que Justin Trudeau doit corriger immédiatement », a conclu Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Laïcité de l’État : Abolissons la prière à la Chambre des communes

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 10 mai 2022 – Par souci de respect de la laïcité des institutions publiques, le Bloc Québécois demande à la Chambre des communes de voter pour abolir la prière marquant quotidiennement le début des travaux parlementaires.

« Beaucoup de Québécois ignoraient que la Chambre des communes prononce toujours une prière avant chaque séance. En 2022, il serait temps que les élus fédéraux remplacent cette pratique contraire au principe de laïcité par un moment de réflexion. La laïcité est une valeur progressiste et inclusive. Pour que toutes les croyances ou les non-croyances au sein de la population soient respectées, l’État doit n’en afficher aucune. Le Bloc Québécois demande donc à tous les partis de montrer l’exemple en abolissant la prière », a déclaré la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé.

Chaque jour, à l’ouverture des travaux, le président prononce une prière: « Dieu tout-puissant, nous te remercions des nombreuses grâces que tu as accordées au Canada et à ses citoyens, dont la liberté, les possibilités d’épanouissement et la paix. Nous te prions pour notre souveraine, la reine Elizabeth, et le gouverneur général. Guide-nous dans nos délibérations à titre de députés et aide-nous à bien prendre conscience de nos devoirs et responsabilités (…) ».

Le Bloc Québécois demandera le vote sur la motion suivante : « Que, étant donné que la Chambre respecte les croyances et les non-croyances de l’ensemble des parlementaires ainsi que de la population, et qu’elle a un attachement au principe de séparation de la religion et de l’État, à la diversité des opinions et à la liberté de conscience,  tout en respectant la laïcité et la neutralité religieuse de l’État et par souci d’inclusion, la lecture de la prière à l’ouverture d’une séance soit abolie et remplacée par un moment de réflexion ».

Le Bloc Québécois avait déjà demandé le consentement unanime de la Chambre pour abolir la prière, le 12 juin 2019. Des libéraux et des conservateurs s’y étaient alors opposés.

D’autres parlements ont mis fin à la prière inaugurant leurs travaux. L’Assemblée nationale du Québec l’a fait en 1976, rejoignant Terre-Neuve-et-Labrador, qui n’a jamais adhéré à cette pratique. En octobre 2021, l’Assemblée législative de Nouvelle-Écosse abolissait à l’unanimité sa prière, par souci que « chaque personne, peu importe la couleur de sa peau, son genre, qui elle aime, sa langue et sa manière de prier, se sente accueillie par le gouvernement ».

« Le Bloc Québécois souhaiterait qu’ici aussi, l’abolition de la prière se fasse à l’unanimité. J’appelle tous mes collègues à envoyer ce message inclusif aux citoyens et citoyennes qui ne sont pas nécessairement de confession chrétienne, qui n’adhèrent pas nécessairement à ses traditions et croyances, et qui parfois même, s’en estiment écartés. Ensemble, faisons le choix de la laïcité et de la modernité », a conclu Mme Sylvie Bérubé.

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Sylvie Bérubé dénonce ce retour en arrière aux droits des femmes

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 9 mai 2022 – Sylvie Bérubé, députée fédérale d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est consternée de constater que le droit à l’avortement est encore parmi des sujets à débattre.

« Je suis entièrement en accord avec le droit que nous avons en tant que femmes de choisir et de prendre la décision ou pas sur notre droit à l’avortement. C’est une décision qui avait été adoptée, il y a plusieurs années. Nous ne pouvons pas revenir en arrière, ce serait un recul face aux droits fondamentaux envers les femmes », mentionne Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Une motion, déposée en Chambre des communes la semaine dernière par sa collègue, a été refusée du revers de la main par plusieurs députés de l’opposition. Le Bloc Québécois défend le droit des femmes de prendre la décision finale. Nous savons que les conservateurs ont reçu le mot de ne pas se prononcer sur ce sujet dont plusieurs d’entre eux sont opposés à ce droit.

« Protégeons l’évolution de la femme dans notre société. Elle a le droit de choisir librement puisque son corps lui appartient.  Les femmes ont leur place au même titre que les hommes ainsi que les mêmes droits de s’exprimer et décider, point final », exprime Mme Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Nos forêts, un investissement pour l’avenir

Abitibi – Baie-James Nunavik – Eeyou, 22 avril 2022 – En marge d’un forum forêts et changements climatiques tenus à Trois-Rivières, le 21 et 22 avril 2022, Sylvie Bérubé, députée Abitibi – Baie-James – Nunavik – Eeyou, a affirmé qu’elle a un préjugé favorable envers le développement de la deuxième et la troisième transformation de la ressource forestière, qui occupe une grande place dans notre circonscription, afin de créer davantage d’emplois, diversifier l’économie tout en exerçant moins de pression sur la ressource et en préservant les écosystèmes.  Afin de se renouveler, se tourner vers le marché intérieur dans un contexte où il y a une hausse du protectionnisme comme alternative au marché extérieur et aux pénalités imposées par les Américains est une approche nous permettant d’obtenir une stabilité de notre ressource.

« Lors du forum, nous avons eu le privilège de visiter l’entreprise Innofibre qui se veut un centre d’innovation des produits cellulosiques, une chaire de recherche industrielle en écoconception pour une économie circulaire des matériaux d’emballage en pâte cellulosique thermoformée au service de notre ressource forestière demeure une alternative innovante proposant des solutions de deuxième et troisième transformation qui est un levier d’avenir vert dans la réduction des gaz à effet de serre, » souligne Mme Bérubé.

Il reste que 5 à 10 ans aux industries forestières afin de profiter de la ressource forestière du Québec selon un panéliste, membre du conseil de l’industrie forestière du Québec.  « C’est un état de situation alarmant, qui indique l’importance de travailler ensemble afin d’obtenir un meilleur avenir et une meilleure rentabilité de notre ressource forestière, atteste Sylvie Bérubé. 

« Lors de l’évènement, plusieurs experts de l’industrie forestière provenant de plusieurs régions du Québec, ont été présentés comme des acteurs clés pouvant lutter contre les changements climatiques tout en favorisant le développement économique. Le secteur forestier est fortement sous-estimé et sous-financé du gouvernement fédéral c’est l’observation qu’ont fait les députés du forum forêts et changements climatiques du Bloc Québécois à la suite des présentations des acteurs de l’industrie expliquant les différents défis auxquels ils font face et proposant des solutions pour les forêts. En conclusion, le forum forêts et changements climatiques fut un succès grâce à l’initiative de M. Mario Simard, député de Jonquière et porte-parole des ressources naturelles, » conclut Sylvie Bérubé.

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Mélanie Matte

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Printemps 2022 : Le Bloc visera « Tout pour le Québec »

Abitibi – Baie-James Nunavik – Eeyou, 21 avril 2022 – En marge d’un caucus national tenu à Québec, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Sylvie Bérubé, députée Abitibi – Baie-James – Nunavik – Eeyou, ont annoncé que le parti profitera des séances printanières de la Chambre des communes pour attaquer de front sur les enjeux nationalistes qui comptent pour les Québécoises et les Québécois. Sous le thème « Tout pour le Québec », les bloquistes se porteront notamment à la défense du poids politique du Québec, de la laïcité de l’État et de la langue française, en plus de s’en prendre à l’imposition de critères fédéraux discriminatoires dans le financement de la recherche au Québec.  

« Alors que les partis fédéraux s’apprêtent à réduire le poids politique de la nation québécoise et que le budget annonce des années de conflits juridictionnels, le Bloc Québécois cherchera à obtenir « Tout pour le Québec ». Nous serons intransigeants dans nos combats pour le français, pour notre poids politique national et pour la laïcité. Nous nous battrons pour la liberté des Québécois et des Québécoises à faire leurs propres choix en affrontant les ingérences visant tant à réduire l’autonomie du Québec, qu’à lui imposer une vision idéologique canadienne niant la réalité et les besoins de la nation québécoise. Le Bloc Québécois visera « Tout pour le Québec », avec l’ultime objectif d’obtenir tous les pouvoirs pour le Québec par l’accession à son indépendance », a déclaré Yves-François Blanchet.

Après un début de session sous le signe de la collaboration en vue de franchir la cinquième vague de COVID-19 et soutenir adéquatement le peuple ukrainien en guerre, le Bloc Québécois se prépare à un changement de ton. Des débats cruciaux sont imminents sur des projets de loi comme C-13, par lequel Ottawa confronte Québec en s’arrogeant le droit de rendre volontaire l’application de la Charte de la langue française pour les entreprises de compétence fédérale, ou C-14, par lequel il cautionne la perte de poids politique du Québec. Les débats menant à l’adoption d’un budget centralisateur seront également à surveiller. Le Bloc Québécois continuera aussi de saisir le Parlement canadien des priorités de la nation québécoise, au-delà de l’agenda prévu par le gouvernement.

« Le Bloc Québécois ne change pas ses priorités : nous appuierons ce qui est bon pour le Québec, combattrons ce qui ne l’est pas et tenterons d’améliorer ce qui peut le devenir. Nous constatons toutefois que des enjeux d’une importance capitale pour l’avenir du Québec seront abordés dans les mois à venir et garantissons qu’en tout ce qui concerne l’identité de la nation québécoise, son autonomie et son autodétermination, nous serons intraitables », a conclu Sylvie Bérubé.

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Mélanie Matte

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Aérodrome de Val-d’Or

Abitibi-Baie-James–Nunavik-Eeyou, 14 avril 2022 – La députée Abitibi-Baie-James–Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé coordonne des rencontres avec chaque partie concernée dans le projet d’implantation d’un aérodrome à Val-d’Or afin de considérer les spécificités de chacun dans le dossier.

« Comme vous le savez, la résolution de la ville de Val-d’Or a été déposée lundi soir, le 11 avril, et s’oppose au projet. Les citoyennes et citoyens du secteur de Val-des-Bois sont solidaires lorsqu’il est question de leur quiétude. J’ai discuté avec la mairesse, Madame Céline Brindamour dès le lendemain afin d’obtenir son point de vue. Des discussions avec les gestionnaires de l’aéroport de Val-d’Or ont également été entreprises, » mentionne Sylvie Bérubé.

Une rencontre avec Transports Canada était prévue, mais cette dernière a été annulée à la dernière minute. Cependant, nous avons réussi à parler au conseiller régional principal, du Cabinet du ministre des Transports et ce dernier fera des vérifications ainsi qu’un suivi auprès de Mme Bérubé sous peu.

Le promoteur M. Beauvais nous a présenté son projet et il a fait part des démarches entérinées ainsi que son point de vue dans le dossier. Conséquemment, une rencontre a eu lieu avec des administrateurs du versant de l’Esker, instigateur de la pétition s’opposant aux démarches. À ce jour, la pétition compte près de 1200 signatures et est accessible jusqu’au 15 avril 2022, date représentant la fin des consultations du promoteur.

« La situation actuelle impose des choix collectifs et sans une analyse approfondie du projet, la décision et l’orientation de Transports Canada auront un impact important sur la qualité de vie de nos citoyennes et citoyens. Finalement, il est d’une grande importance que les citoyennes et les citoyens s’expriment afin que leur opinion soit considérée par Transports Canada, » déclare Sylvie Bérubé.

Prochaines étapes

« Lors du retour en session parlementaire à Ottawa, une rencontre avec le ministre des Transports sera planifiée rapidement afin de discuter de ce dossier, ce qui nous permettra d’obtenir davantage d’informations. L’importance que revêt la représentation de mes citoyennes et de mes citoyens à la Chambre des communes est assurée dans ce dossier, » affirme Sylvie Bérubé, députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Mélanie Matte

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Budget 2022 : plusieurs crises, pas de solutions

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 7 avril 2022 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Sylvie Bérubé,députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, ont dénoncé un budget centralisateur et arrogant qui n’offre aucune réponse aux crises en matière de financement des soins de santé, de climat et de coût de la vie, en plus de ne pas répondre aux demandes inconditionnelles du parti.

« Les libéraux ont provoqué des élections parce qu’ils disaient vouloir les coudées franches pour préparer l’avenir. Ils ont signé un pacte avec le NPD pour s’en assurer jusqu’en 2025. Mais le résultat est un budget qui confirme une tendance centralisatrice, des empiétements, un soutien ferme au pétrole, et qui ne s’attaque pas aux problèmes des systèmes de santé, qui n’accélère pas la lutte aux changements climatiques et qui n’offre aucun répit à l’immense majorité de la population québécoise affectée par la hausse du coût de la vie. Finalement, il ne répond pas à quatre des cinq demandes inconditionnelles du Bloc Québécois. Nous voterons donc contre », a annoncé Yves-François Blanchet.

Santé : une invitation au conflit ouvert

Le gouvernement Trudeau annonce qu’il n’augmentera pas les transferts en santé jusqu’en 2027 et rejette le dialogue avec le Québec et les provinces à ce sujet. « Toute discussion entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires portera sur la production de meilleurs résultats en matière de soins de santé », confirme le document. « Ottawa annonce qu’il n’y aura pas d’argent supplémentaire, mais qu’il veut exiger des comptes. Le Québec et les provinces demandaient des transferts sans conditions; le budget impose des conditions sans transferts. C’est à la fois un rejet total des besoins exprimés par le Québec et les provinces en santé, en plus d’une fin de non-recevoir à la saine discussion également réclamée cette semaine par les travailleurs de la santé de toutes les professions. Nous dénonçons vivement ce manque de respect navrant envers le personnel soignant et nous assurons le gouvernement Trudeau que la bataille contre le sous-financement fédéral des soins de santé va se poursuivre », a déclaré Sylvie Bérubé. 

Changements climatiques : les pétrolières grandes gagnantes

En matière de transition verte, le gouvernement a annoncé un crédit d’impôt de 2,6 G$ pour l’investissement en captage, utilisation et stockage de carbone. « Au lendemain de l’approbation de Bay du Nord, la principale nouvelle mesure concrète en matière d’environnement, c’est une autre subvention aux pétrolières. Elle a pour seul effet potentiel d’atténuer les effets désastreux de l’augmentation de la production d’énergies fossiles. Bref, c’est un plan pour produire plus de pétrole, pas une transition verte », explique Mme Bérubé.

Coût de la vie : rien pour les Québécois

Le Bloc Québécois déplore le manque de mesures offrant un répit concret aux Québécois affectés par les impacts au quotidien de l’inflation. « Les Québécois sont laissés à eux-mêmes. Le budget n’offre aucun renfort aux personnes plus vulnérables, au premier chef les aînés dont le document suggère qu’ils n’ont besoin de rien de plus. Aucun renfort non plus pour les ménages à faible revenu ou les familles aux prises avec la hausse du prix du panier d’épicerie, du loyer ou de l’essence. Rien non plus pour les entreprises plus affectées, par exemple les agriculteurs », fait valoir Mme Bérubé.

Demandes inconditionnelles du Bloc : 4 refus cruciaux

En vue du budget, le Bloc Québécois avait formulé cinq demandes inconditionnelles. « Le gouvernement refuse d’augmenter les transferts en santé, ou même d’en discuter. Il abandonne complètement les aînés, particulièrement les 65 à 74 ans, à qui Ottawa a refusé toute hausse de pension de vieillesse. Il n’entame aucun virage concret en matière de finance verte, en plus de décevoir en général au sujet de la lutte aux changements climatiques. Finalement, il n’offre aucune solution à la hausse du coût de la vie ni pour les Québécois, ni pour leurs entreprises », énonce Mme Bérubé.

« C’est un budget qui ne répond tout simplement pas aux attentes que nous ont exprimées les Québécois. De plus, ce premier exercice financier sous l’entente entre libéraux et NPD ne témoigne d’aucune vision structurante. Il révèle finalement que cette coalition n’a pas d’ambition pour l’avenir ou pour le Québec, seulement pour ses deux signataires », a conclu Sylvie Bérubé.

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Source :
Mélanie Matte

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Le milieu de la santé unit sa voix à celle du Bloc

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 5 avril 2022 Devant la réalité du sous-financement fédéral qui fragilise le réseau de la santé québécois depuis des années, les grandes centrales syndicales en santé et services sociaux font front commun avec les fédérations médicales pour exiger la tenue d’un Sommet public sur le financement de la santé, tel que le propose le Bloc Québécois. Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou ainsi que Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue constatent le fort consensus autour de l’enjeu vital des transferts en santé, déjà unanimement exigé par le Québec et les provinces.

L’enjeu d’une juste participation d’Ottawa en santé rallie les principales organisations professionnelles et syndicales du milieu de la santé québécois. Ainsi, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), ainsi que la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) et l’Association des médecins hématologues et oncologues du Québec (AMHOQ) demandent aussi qu’Ottawa rehausse inconditionnellement le Transfert canadien en matière de santé (TCS), de sorte que la contribution aux coûts des soins de santé passe de 22 % à 35 %, avec indexation annuelle de 6 % par la suite.

« Le gouvernement de Justin Trudeau doit se rendre à l’évidence. Tous les acteurs du terrain se joignent aux premiers ministres du Québec, des provinces et des territoires pour exposer les difficultés liées au manque de soutien financier d’Ottawa envers nos réseaux de santé. La pandémie a exacerbé les besoins et les failles de nos systèmes avec lesquels le personnel de la santé doit composer au quotidien. Pour réduire la pression exercée sur les réseaux, ainsi que sur leurs travailleuses et travailleurs, le gouvernement doit assumer sa juste contribution en santé, sans conditions. Un Sommet public s’impose pour régler cette question », avise Mme Sylvie Bérubé, députée Abitibi, Baie-James, Nunavik, Eeyou.

« Le Bloc Québécois se concentre sur les priorités des Québécoises et Québécois qui ont exprimé la nécessité d’investir davantage en santé. La situation actuelle ne peut plus durer. Le gouvernement fédéral doit convoquer un Sommet avec les partenaires concernés le plus rapidement possible et répondre à la demande unanime du Québec, des provinces et des partenaires des réseaux de santé : financer à sa juste mesure et sans conditions les soins auxquels ont droit nos citoyens » conclut M. Sébastien Lemire, député Abitibi-Témiscamingue.

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Source :
Mélanie Matte Christian Rivard

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