Sylvie Bérubé soutient la FADOQ et déplore la création de deux classes d’aînés

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 10 mai 2021– Sylvie Bérubé députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, partage les préoccupations du Réseau FADOQ et de sa présidente Gisèle Tassé-Goodman, qui publié une lettre ouverte pour dénoncer la volonté du gouvernement Trudeau de créer deux classes d’aînés en excluant les 65 à 74 ans de toute augmentation de la pension de vieillesse.


« Le Bloc Québécois a été le premier parti à réagir à la perte de pouvoir d’achat des aînés en exigeant une hausse de la pension de vieillesse pour tous les 65 ans et plus. Nous martelons à chaque occasion qu’il faut soutenir tous les aînés et que les séparer en deux classes, comme le proposent les libéraux de Justin Trudeau, est une profonde injustice. Nous soutenons sans réserve la FADOQ et comme sa présidente, nous exigeons qu’Ottawa rectifie le tir au plus vite en augmentant la pension dès 65 ans. Parce qu’il n’y a pas deux classes d’aînés et parce que nous le devons aux bâtisseurs et bâtisseuses du Québec » a déclaré Mme Sylvie Bérubé.


Le Bloc Québécois exige, depuis 2019, une augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour toutes les personnes de 65 ans et plus. Le parti a réussi à convaincre une majorité d’élus à la Chambre des communes de voter en faveur de cette augmentation pour tous les aînés, le 8 mars dernier.


Face à la pression des groupes d’aînés, des organismes communautaires et du Bloc Québécois, le gouvernement Trudeau s’est rallié à une augmentation de la pension de vieillesse, mais seulement pour les 75 ans et plus.


Vendredi matin, la présidente de la FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, soulignait dans une lettre ouverte l’ampleur de la vague de colère témoignée par les aînés à son organisation à la suite de la création de deux classes d’aînés par le fédéral. Les aînés ne sont pas divisés. Ils subissent tous la perte de leur pouvoir d’achat. Ils sont tous touchés par les hausses de prix depuis le début de la pandémie. Ils sont tous touchés par les mesures de confinement rigoureuses. Ils ont tous fait des sacrifices.


« Il n’y a que les libéraux de Justin Trudeau pour tenter de diviser les aînés en deux classes et c’est inacceptable. Les personnes aînées d’aujourd’hui ont droit à un soutien raisonnable comme le Bloc Québécois demande. Le gouvernement Trudeau doit considérer que c’est à 65 ans qu’on a droit à cette augmentation et non qu’à 75 ans puisque nous risquons de ne pas pouvoir en profiter à sa juste valeur. Un jour, nous serons « aînés » et nous serons heureux de ne pas nous soucier de notre bas de laine. », a conclu Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.
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Source :
Julie Ouellet
Adjointe aux communications
Bureau de Sylvie Bérubé,
Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou
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