Chibougamau, 23 septembre 2020 – Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik Eeyou confirme et réitère les quatre priorités qui doivent faire partie du discours du Trône : la hausse des transferts en santé, l’augmentation durable de l’aide aux aînés, la protection des juridictions du Québec et les compensations aux producteurs sous gestion de l’offre.
« En termes de qualifications et de juridictions, la santé est une compétence exclusive du Québec et des provinces. Québec sait où doit aller l’argent. Les Québécoises et les Québécois font d’ailleurs davantage confiance au gouvernement du Québec qu’au fédéral pour gérer la crise. C’est pourquoi nous réclamons, comme Québec et les provinces, un rattrapage immédiat de 28 milliards des transferts en santé, une indexation annuelle de 6 % et une participation fédérale de 35 % », maintient Sylvie Bérubé.
Depuis le début de la pandémie, le gouvernement Trudeau impose ses mesures sans tenir compte des juridictions du Québec. « Ottawa doit respecter ses engagements et s’abstenir de nous dicter comment répartir les fonds », signale Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.
Aide aux aînés et aux producteurs agricoles
Les ainés sont parmi les grands laissés-pour-compte depuis le début de la pandémie. Le Bloc Québécois demande d’augmenter de façon permanente le soutien aux aînés de 110 $ par mois dès 65 ans.
Les producteurs agricoles sont aussi des oubliés du gouvernement fédéral. « Les compensations promises pour avoir sacrifié la gestion de l’offre se font toujours attendre. Ottawa doit tenir parole et octroyer l’aide aux producteurs agricoles », affirme Sylvie Bérubé.
« Nos quatre priorités doivent être considérées par Ottawa dans le discours du Trône. Le premier ministre doit savoir que nous ne lui donnerons pas « de chèque en blanc » pour gérer la crise et risquer d’autres We Charity, des 84 M$ au conjoint de la cheffe de cabinet ou de partis qui pigent dans la subvention salariale », tient à rappeler Sylvie Bérubé, tout en ajoutant que ces engagements et un plan global de sortie de crise doivent se faire dans un esprit de transition écologique et de développement durable.
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Source :
Julie Ouellet, adjointe aux communications
Bureau de Sylvie Bérubé
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