Un pas de plus pour la protection de la gestion de l’offre.

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et Abitibi-Témiscamingue 11 mars 2021 – La députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé et le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, se réjouissent que le parti ait obtenu l’appui de la Chambre des communes pour faire progresser le projet de loi C-216 visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans les accords commerciaux.


« L’Union des producteurs agricoles ainsi que plusieurs fédérations agricoles canadiennes ont demandé à tous les partis de soutenir ce projet de loi. Nous n’y sommes pas encore tout à fait, mais c’est la première fois qu’un tel projet de loi est déposé à Ottawa et qu’il y a un vote dans lequel la majorité des élus reconnaissent qu’il faut interdire au gouvernement fédéral d’utiliser le gagne-pain de nos industries agricoles comme monnaie d’échange dans le commerce international. Nous invitons maintenant nos collègues à entendre la demande des agricultrices et des agriculteurs et à soutenir notre projet de loi jusqu’à son adoption finale », ont déclaré les députés Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire.
Le projet de loi C-216 du Bloc Québécois retirerait au ministre des Affaires étrangères le droit de conclure tout traité dans lequel le Canada concède des parts de ses marchés sous gestion de l’offre : les produits laitiers, la volaille et les oeufs. Il a été adopté à l’étape de la deuxième lecture, malgré l’opposition d’une majorité des conservateurs, incluant le chef du parti, Erin O’Toole.


« Le projet de loi a été rendu nécessaire après une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux consécutifs avec l’Europe, avec dix pays de la zone Pacifique et avec les États-Unis et le Mexique. Ces concessions ont été faites autant sous les libéraux que sous les conservateurs, et ce, même si tous les partis fédéraux se sont engagés unanimement à cinq reprises à protéger intégralement la gestion de l’offre, par le biais de motions initiées par le Bloc Québécois. En Abitibi-Témiscamingue, c’est 107 entreprises agricoles sous le système de la gestion de l’offre, soit 18,4 % de l’agriculture régionale. », de rappeler les députés bloquistes Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire.


Le fédéral a promis des indemnisations financières à l’ensemble de l’industrie productrice et transformatrice sous gestion de l’offre pour l’entièreté de leurs pertes. Toutefois, si Ottawa est arrivé à une entente avec l’industrie productrice laitière couvrant les deux premiers accords, les autres producteurs et l’ensemble du secteur de la transformation attendent toujours. De plus, aucune entente n’existe à ce jour pour le plus préjudiciable, l’accord commercial du Canada avec les États-Unis et le Mexique.
« Évidemment, l’ensemble de l’industrie productrice et transformatrice préférerait être protégée qu’indemnisée. C’est pourquoi elles demandent à tous les partis d’appuyer jusqu’au bout le projet de loi du Bloc Québécois. Toutefois, pas besoin d’attendre le reste du processus législatif pour conclure des ententes avec l’industrie productrice. Ottawa doit dès maintenant annoncer les indemnisations qui tardent et, parallèlement, continuer à travailler à la demande, notamment de l’Union des producteurs agricoles du Québec, vers la protection définitive de la gestion de l’offre », ont conclu les députés Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire.
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Source :
Julie Ouellet Marie-France Beaudry
Adjointe aux communications Conseillère aux communications
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Humanité, solidarité, courage et leadership

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 8 mars 2021 – La députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé, rend hommage aux femmes et au rôle exceptionnel qu’elles jouent au front depuis le début de la pandémie, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

« Cette journée et chaque jour, il ne faut pas oublier que nous, les femmes, devons être audacieuses pour traverser le mur de verre. Pour les femmes autochtones, cette journée ravive le combat pour lutter contre la peur, les agressions et la violence. Elles vivent l’insécurité en subissant les luttes pour l’égalité et l’équité. Elles vivent la différence face à nous, femmes allochtones. Les femmes autochtones subissent la discrimination dans les différents paliers. Il est temps que ça change. Nous devons travailler ensemble et nous assurer du respect de nos valeurs et de nos droits. » a déclaré Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

« Les femmes ont été durement touchées par la pandémie, que ce soit en tant que travailleuses de la santé, de l’éducation ou des services de garde, en tant que retraitées, en tant que proches aidantes, en tant que mères ou parentes. Les femmes sont majoritaires dans les milieux les plus exposés à la COVID-19 et les défis qu’elles relèvent depuis un an sont différents de ceux des hommes. Il faut prendre conscience de la source de cette différence et s’y attaquer », poursuit Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Les femmes représentent la majorité de la main-d’œuvre dans la santé (90 % des infirmières et 80 % des préposées) ainsi que dans l’éducation (78 % du corps enseignant). « Elles sont ainsi souvent privées de contacts, même avec leur famille immédiate, pour être sur la ligne de front. Elles sont les principales victimes de la pandémie, parce que ce sont elles qui combattent, qui soignent, qui vaccinent, mais aussi qui accompagnent les jeunes. Elles font preuve d’un dévouement extraordinaire et nous voudrions le saluer », a déclaré la députée bloquiste d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé.

La COVID-19 a eu des impacts importants sur la vie personnelle et sociale des femmes. « L’isolement rend propices les éclosions de violence conjugale, comme en témoigne l’augmentation dramatique de 40 % des cas durant la pandémie. La santé mentale de tout le monde est affectée, mais pour les femmes, les conséquences peuvent être encore plus lourdes et il faut mieux agir en prévention et en soutien », témoigne Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Afin de cheminer vers plus d’égalité, le Bloc Québécois propose entre autres de :

  • Soutenir le parcours professionnel des femmes : mettre en œuvre la Loi sur l’équité salariale; réformer le régime d’assurance-emploi; encourager l’entrepreneuriat féminin (notamment en branchant les régions à Internet) et en faisant en sorte qu’il n’y ait pas deux catégories de travailleuses au Québec.

« La relance doit s’inspirer de ce que les femmes ont à proposer. Les femmes sont des battantes et des leaders qui doivent être au premier rang de la reprise économique en participant pleinement à tous les secteurs de la société, en particulier en occupant des postes décisionnels. Nous devons à la fois venir en aide à celles qui en ont besoin et donner les moyens aux leaders de demain de prendre leur place », a conclu Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Source :
Julie Ouellet

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Pour une vraie relance

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 4 mars 2021 – Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé, ont présenté les demandes du parti au terme d’une consultation virtuelle qui les a néanmoins menés aux quatre coins du Québec auprès de nombreux secteurs d’activité économique. Pour le Bloc Québécois, ce budget doit être celui de la fin de pandémie, mais aussi, et surtout celui de la relance de l’activité économique au Québec, surtout des petites entreprises à propriété locale qui sont le visage économique de nos communautés.


D’entrée de jeu, Yves-François Blanchet réitère que le Bloc Québécois ne pourra donner son soutien au budget si le traitement réservé aux personnes aînées et les transferts en santé ne sont pas traités de façon acceptable dans le premier budget Freeland : « Ce sont des demandes que notre formation politique porte avec insistance et avec l’appui du Québec : 110$ par mois de plus pour les personnes aînées dont le pouvoir d’achat recule, ce qui en plus nuit à l’économie des régions, et la demande du Québec et des provinces que soit portée à 35%, immédiatement et sans condition, la participation fédérale dans les coûts du système de santé. Ce sont nos conditions et elles sont connues depuis la campagne de 2019 et répétées lors de la publication de notre plan de relance. »


Le Bloc Québécois réitère aussi que plusieurs secteurs agricoles sous gestion de l’offre ne sont pas couverts par les compensations et que toujours rien n’est annoncé en réponse aux pertes encourues par les producteurs en raison de la signature de l’ACEUM. Le parti s’inquiète aussi de la transmission d’une génération à la suivante des entreprises agricoles au détriment d’une relève abandonnée par le fédéral.


Sylvie Bérubé saisit l’occasion pour rappeler un des thèmes importants que la vérificatrice générale a soulevés et qui exigent l’attention immédiate du gouvernement : la promesse rompue d’acheminer l’eau potable au robinet dans toutes les communautés autochtones. « On nous avait promis que tout serait réglé en mars 2021 pour les communautés autochtones et on en est loin, très loin. C’est pourtant, pour ces communautés-là, un drame sanitaire qui mérite aussi toute l’attention du fédéral. Il faut corriger cette grave et coûteuse injustice. » Rappelle Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Enfin, le Bloc Québécois exprime le désir que les investissements que le gouvernement annoncera – littéralement des dizaines de milliards de dollars – jettent les bases d’une véritable relance de la création de richesse sans retomber dans l’économie du pétrole du siècle dernier, et toujours au détriment du Québec, de l’aéronautique, de l’énergie verte et de la foresterie. « Les régions du Québec, les ressources naturelles du Québec, la recherche, le génie et l’innovation du Québec, l’énergie propre du Québec, ce sont les bases de la relance. C’est là que l’argent doit aller! », a conclu Mme Bérubé, députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.
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Source : Julie Ouellet
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Un gouvernement fédéral nonchalant

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, le 25 février 2021 – À la lumière d’une série de rapports publiés aujourd’hui par la vérificatrice générale, Karen Hogan, le Bloc Québécois dénonce que le gouvernement Trudeau se traîne les pieds dans le dossier crucial de l’accès à l’eau potable pour les Premières Nations.


L’eau potable : un minimum vital
Le fédéral échoue à sa promesse de fournir de l’eau potable dans les réserves avant mars 2021. « Ce rapport mentionne que le ministère des Services aux Autochtones du Canada n’a pas atteint son objectif et que les solutions à long terme ne sont même pas en voie de se concrétiser. Ce ministère et le gouvernement libéral ont manqué à leur promesse de lever tous les avis d’ébullition d’ici le 31 mars 2021. Rien n’est réglé donc trop peu encore et trop tard pour les communautés touchées. Un gouvernement latent et irresponsable. » mentionne Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.


Mme Hogan constate qu’Ottawa enfreindra sa promesse de mettre fin à tous les avis à long terme sur la qualité de l’eau potable des réserves des Premières Nations avant le 31 mars 2021. Même si 100 avis ont été réglés depuis 2015, 60 restent toujours actifs, dont la moitié datent de plus de dix ans. La vérificatrice n’accepte pas la justification du gouvernement comme quoi son retard est dû à la pandémie. « C’est une piètre excuse alors que les problèmes datent d’une décennie. Les Premiers Peuples ont droit au minimum vital en matière de services que représente l’eau potable. Ottawa doit se ressaisir et prendre ses responsabilités », a déclaré Maxime Blanchette-Joncas.
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Source : Julie Ouellet
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Le gouvernement libéral vote contre la connaissance suffisante du français pour obtenir la citoyenneté

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, le 24 février 2021 – À peine cinq jours après avoir déposé un énoncé d’intention prétendant soutenir le français au Québec, le gouvernement Trudeau a voté contre un projet de loi du Bloc Québécois visant à faire de la connaissance suffisante de la langue française une condition pour obtenir la citoyenneté au Québec.

« Justin Trudeau et Mélanie Joly ont un gros déficit de crédibilité lorsqu’ils disent vouloir agir pour contrer le déclin du français au Québec. Ils refusent d’agir aujourd’hui en s’opposant à ce que les nouveaux arrivants démontrent une connaissance suffisante de notre langue commune afin d’obtenir la citoyenneté chez nous. Ils refusent d’agir depuis des mois en ne soumettant pas à la loi 101 les entreprises de compétence fédérale, comme le demande unanimement le Québec. Les gestes des libéraux ne suivent pas leurs paroles et les Québécois s’en rendent compte », a déclaré Mario Beaulieu, porte‑parole du Bloc Québécois en matière de Langues officielles.

Pour assurer sa pérennité et celle de la culture québécoise, le français se doit d’être établi comme langue commune des citoyens et citoyennes du Québec. C’était l’objectif du projet de loi C‑223 de Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou, qui a été battu en Chambre aujourd’hui par les libéraux, avec le soutien du NPD.

S’arrimant à la volonté du gouvernement du Québec de renforcer la protection et la promotion du français, C‑223 visait trois modifications à la Loi sur la citoyenneté, soit :

• Exiger qu’un résident permanent demeurant au Québec démontre sa connaissance du français et non de l’une des deux langues officielles, le français ou l’anglais, comme c’est le cas présentement;

• Faire passer l’âge maximal de 55 à 65 ans auquel un résident permanent qui demande la citoyenneté canadienne est tenu de démontrer une connaissance d’une des deux langues officielles;

• Assurer au Québec que le test de citoyenneté se déroule en français et non plus dans l’une ou l’autre des deux langues officielles.

« Ce qui vous enracine à un pays, c’est la langue. C’est par elle qu’on tisse des liens, qu’on découvre et qu’on s’approprie la culture, qu’on s’intègre au lieu et à la communauté. La connaissance suffisante du français, langue officielle du Québec, est donc déterminante dans l’accueil des nouveaux arrivants qui choisiront de s’établir chez nous. Elle est garante d’une intégration réussie, tout comme la connaissance de l’anglais peut l’être pour bon nombre de gens qui se poseront au Canada. La décision prise aujourd’hui par le gouvernement Trudeau nuira aux nouveaux arrivants », a conclu Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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Source :
Julie Ouellet

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« On ne sauvera le français ni au Québec ni au Canada avec ça »

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 23 février 2021 – Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé et le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, ont réagi à l’énoncé d’intention du gouvernement libéral prétendant soutenir le français au Québec et au Canada, dont il admet la précarité.

D’entrée de jeu, le Bloc Québécois souligne d’une part qu’il s’agit d’un document qui offre bien peu de substance, qui ne présente que des intentions. Il apparaît évident qu’elles ne seront pas mises en oeuvre avant de probables élections, et que même si elles étaient appliquées et sans être mauvaises en soi, les mesures vaguement présentées ne ralentiront pas le recul du français ni au Québec ni au Canada.


« La ministre s’est prêtée à un exercice de relations publiques visant à faire croire aux francophones du Canada comme aux Québécoises et aux Québécois qu’un « coup de barre » allait être donné en matière de protection du français. Toutefois, je l’accueille avec enthousiasme, ce document : il permet de débattre de langue, ce que le gouvernement Trudeau évite en général », a déclaré Yves-François Blanchet.


Ainsi, sur les principales mesures annoncées :
• En ce qui a trait à l’application de la Charte de la langue française au Québec aux institutions sous juridiction fédérale, le Bloc Québécois insiste : le fédéral n’a pas à réinventer ce qui existe déjà. Il n’a qu’à l’appliquer. Il serait en outre dommageable que l’application de telles mesures au Québec soit assujettie au rythme de leur contrepartie au Canada;
• Le Bloc Québécois accueille de façon positive l’obligation de bilinguisme pour les juges, mais il s’agit d’une mesure minimale sur laquelle le gouvernement Trudeau tergiverse depuis 2016.;
• Nous savons peu de choses des mesures destinées à rendre plus bilingue la fonction publique fédérale, mais les incitatifs ne sauraient suffire, les données suggérant même que les francophones hésitent à faire autre chose que passer à l’anglais en présence d’autres fonctionnaires anglophones;
• Le bassin d’immigration francophone n’est pas suffisant pour satisfaire les attentes du Québec à cet égard, et donc pas davantage ceux de la ministre pour l’ensemble du Canada. Il y a en outre peu de raisons de croire que si les communautés francophones et acadiennes du Canada peinent à préserver leur nombre et leur poids démographique, elles parviendront à éviter l’anglicisation progressive d’une telle immigration. La solution est davantage dans l’intégration d’immigrantes et d’immigrants de toutes origines par des mesures fortes dont il reviendra aux francophones et aux Acadiens du Canada de décider. Quant au Québec, il doit avoir la seule maîtrise d’oeuvre en matière linguistique et d’intégration des immigrantes et d’immigrants sur son territoire.


Dans cet esprit, le Bloc Québécois a présenté trois projets de loi importants qui vont dans le sens d’une habilitation exclusive du Québec en matière de langue et d’accueil des immigrants :
• L’application de la Charte de la langue française (loi 101) aux institutions sous juridiction fédérale;
• La nécessité de connaître minimalement le français pour faire une demande de citoyenneté à partir du Québec;
• La soustraction du Québec à l’application de la doctrine multiculturaliste canadienne.


Ce qui serait plus utile encore, ce serait que le gouvernement du Canada s’abstienne de soutenir les démarches devant les tribunaux pour affaiblir l’application de la Charte de la langue française au Québec et reconnaisse que le Québec dispose des outils et juridictions pour assurer le dynamisme du français sur son territoire.
Le gouvernement du Québec a d’ailleurs fait connaître ses demandes dans le cadre de la révision de la Loi sur les langues officielles (LLO), notamment :
• La préséance de la juridiction québécoise en matière linguistique;
• La reconnaissance que la langue française est la seule langue officielle en situation de précarité;
• Et évidemment, de concert avec un vote unanime de l’Assemblée nationale et l’appui de tous les anciens premiers ministres et de l’ancienne première ministre du Québec, l’application de la Charte de la langue française aux institutions sous juridiction fédérale au Québec.


Quoiqu’on en dise au cours de la tournée promotionnelle sur les intentions fédérales en matière linguistique, le document de la ministre Joly est un soufflet au visage du Québec. Le Québec ne jouira d’aucune reconnaissance particulière ni d’aucune juridiction exclusive en matière de langues et au mieux s’inspirera-t-on de la loi 101 pour mettre en place de possibles mesures pour inciter à la francisation dans les institutions de juridiction fédérale au Canada. Tout est refusé.
« Le document de madame Joly est la preuve que le Québec doit avoir la maîtrise d’oeuvre exclusive en matière linguistique sur son territoire. Avec cet énoncé d’intention, on voit que le Québec devrait s’ajuster au rythme du Canada avec des mesures qui ne doivent pas trop heurter les provinces canadiennes. Le français est en perte au Québec et notre langue française est en péril. Nous devons la protéger puisqu’elle est l’attribut symbolique de notre identité nationale, celle de la société québécoise! », explique Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.


Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue conclu ainsi : « Nous verrons le sérieux du gouvernement libéral sur sa réelle volonté de protéger la langue française lorsqu’il votera demain sur le projet de loi C-223 de ma collègue Sylvie Bérubé qui exige une connaissance suffisante du français comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec. Malheureusement, j’ai peu d’espoir que le Parti libéral vote dans le bon sens, en faveur du projet de loi. Quant au document sur les intentions fédérales en matière linguistique, je n’y vois qu’une occasion ratée d’enfin appliquer la loi 101 aux entreprises à charte fédérale, comme Air Canada et Bell Canada, sur le territoire du Québec. »
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Source : Julie Ouellet Marie-France Beaudry
Adjointe aux communications Conseillère aux communications
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Le Bloc Québécois à l’écoute du Québec

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 12 février 2021 – Yves-François Blanchet,
chef du Bloc Québécois, Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et
Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue ont entamé et poursuivent leurs
consultations au Québec en vue du très attendu premier budget du gouvernement Trudeau
en bientôt deux ans.


« Le prochain budget du gouvernement Trudeau et le premier de la nouvelle ministre des
Finances devra avoir une couleur de relance en plus de répondre aux enjeux spécifiques des
transferts en santé et de l’aide aux aînés. Le Bloc Québécois a publié l’automne dernier un
plan de relance à la fois économique et écologique après avoir recueilli des propositions à
travers tout le Québec. Les insuccès du gouvernement Trudeau dans l’approvisionnement en
vaccins entrainent toutefois la nécessité de soutenir plus intensément et durablement notre
personnel soignant, les aînés, nos entreprises et nos industries. Nous poursuivons donc notre
travail, inspirés par les idées les plus porteuses, afin que le budget fédéral du printemps ne
soit pas un rendez-vous manqué pour le Québec », a déclaré M. Blanchet.


Lors de ses consultations, le Bloc Québécois s’intéresse principalement à cinq thèmes, sans
pourtant exclure d’autres dossiers cruciaux :
• Renforcer le réseau de la santé, qui devra tenir le coup plus longtemps tant dans
les centres de soins que dans la campagne de vaccination, par le biais de transferts
en santé immédiats, permanents et sans condition;
• Soutenir durablement les aînés, les plus touchés par la pandémie en termes de
santé physique et mentale, de pouvoir d’achat et d’isolement, et les moins bien servis
par le fédéral;
• Soutenir nos industries en vue d’un prolongement de la pandémie, notamment les
plus durement frappées pour qui l’aide est insuffisante, voire inexistante
(aérospatiale, transport aérien, tourisme, hébergement, culture, pêcheries, industries
saisonnières, etc.) ;
• Prévoir une relance économique sécuritaire dans un contexte de pandémie
prolongée au Québec, mais moins chez nos partenaires commerciaux, et dans une
perspective de transition écologique et économique;
• S’assurer que les investissements fédéraux offrent un soutien adéquat aux
Québécoises et aux Québécois et ont un impact réel sur le maintien en emploi, la
qualité des services offerts et la survie des PME.


« Depuis le début de la pandémie, nous sommes en constant contact avec les différents
acteurs et paliers gouvernementaux au Québec. Nous avons intensifié ces rencontres en vue
du budget et nous constatons que les attentes sont élevées. Après deux ans sans cadre
financier, nous pourrons voir les intentions réelles du gouvernement Trudeau quant aux
priorités des Québécoises et des Québécois, à commencer par les plus urgentes : aider notre
réseau de la santé et sortir de la crise », ont conclu les députés Sylvie Bérubé et Sébastien
Lemire.
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Source :
Julie Ouellet Marie-France Beaudry
Adjointe aux communications Conseillère aux communications
Bureau de Sylvie Bérubé, Bureau de Sébastien Lemire,
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Trop peu, trop tard

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 29 janvier 2021 – Les députés d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et d’Abitibi-Témiscamingue, Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire, ont pris connaissance de l’annonce de Justin Trudeau visant à restreindre les voyages non essentiels et resserrer le contrôle des quarantaines, mais estime que le premier ministre a trop tardé.

« L’annulation des vols vers les destinations soleil répond en partie à une demande expresse du Bloc Québécois. C’est également souhaitable que les voyageurs soient testés à leur arrivée au Canada et placés à leurs frais en garde surveillée tant qu’ils n’ont pas obtenu un résultat négatif. Néanmoins, alors que les autorités de santé publique ontariennes constatent que le variant britannique du virus deviendra vraisemblablement la souche la plus répandue d’ici un mois, Justin Trudeau a trop tardé. Beaucoup de détails demeurent également à confirmer, » constatent les députés bloquistes, Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire.

Le Bloc Québécois accueille favorablement l’annulation jusqu’au 30 avril des vols vers les destinations vacances des Caraïbes et du Mexique, ce qui répond partiellement à sa demande d’annuler tout vol non essentiel. Le parti insiste toutefois pour que les voyageurs vers les destinations demeurant accessibles soient refoulés aux douanes s’ils ne sont pas en mesure de démontrer le caractère essentiel de leur déplacement. Des questions demeurent aussi en suspens quant au remboursement tant des clients des vols qui seront annulés que de ceux qui ont choisi par eux-mêmes de ne pas voyager sans attendre l’annonce de ce midi.

Le Bloc Québécois exigeait que les voyageurs soient testés à leur arrivée à l’aéroport, puis mis en quarantaine contrôlée à leurs frais en attendant un résultat négatif. Le Bloc n’a toujours pas obtenu de réponse à savoir si les personnes dont le test est positif et qui devront être isolées pour une quarantaine complète devront payer le reste de leur séjour supervisé également.

« C’est trop peu et trop tard pour Justin Trudeau, encore une fois. Il a trop tardé pour fermer les frontières en mars. Il a attendu au 29 janvier pour annuler les vols du temps des Fêtes. Il a attendu que le variant britannique du virus soit implanté au Canada avant de surveiller adéquatement les quarantaines. Il est toujours un coup en retard. Maintenant, les vaccins! Il n’a pas le droit à l’échec », ont conclu Sylvie et Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue.

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Source :
Julie Ouellet                                                        Marie-France Beaudry

Adjointe aux communications                                Conseillère aux communications

Bureau de Sylvie Bérubé,                                      Bureau de Sébastien Lemire,

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou         Député Abitibi-Témiscamingue

418 748-2234                                                              819 763-1915 

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« Y a-t-il un pilote dans l’avion? »

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 28 janvier 2021 – À la suite de la rentrée parlementaire, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé ainsi que le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire s’inquiètent pour la santé des Québécoises et Québécois. À moins de cinq semaines de la semaine de relâche, les élus bloquistes déplorent le manque flagrant de leadership du premier ministre et craignent que le fédéral « vole sans pilote » en pleine pandémie.


Le Bloc Québécois propose ce qui suit en ce qui a trait à la gestion des déplacements aériens et des quarantaines au retour:
Aéroports – Le Bloc Québécois propose les mesures suivantes :

  1. Interdiction complète des vols non essentiels vers l’étranger;
  2. Application aux déplacements aériens des mêmes règles qu’aux déplacements terrestres;
  3. Imposition d’une quarantaine surveillée de deux semaines;
    o À la charge du voyageur de retour d’un voyage non essentiel
    o À la charge de l’employeur si le déplacement est essentiel et lié au travail
    o À la charge de l’État si le déplacement est humanitaire
  4. Transmission à Québec de l’autorité en matière de surveillance des quarantaines, avec pouvoir de sanction;
  5. Garantie de remboursement des vols annulés pour des raisons sanitaires
    Yves-François Blanchet dénonce vivement le manque terrible de leadership de Justin Trudeau sur le contrôle des frontières : « Chaque jour, des gens reviennent au Québec comme si de rien n’était avant de rentrer chez eux, sans suivi sérieux de leur quarantaine. Et les libéraux tergiversent, jasent, taponnent, et le premier ministre ne décide rien! Les États-Unis de Joe Biden restreignent les vols de l’étranger alors que les libéraux calculent combien de votes ça leur coûterait. »
    Sylvie Bérubé, députée et porte-parole des affaires autochtones, mentionne qu’il est inacceptable qu’Ottawa se pose en autorité sanitaire sans prendre ses propres responsabilités. Au moins, le gouvernement du Québec se comporte de façon responsable : il s’était préparé pour la vaccination de masse, mais le gouvernement libéral ne fournit pas les vaccins! Avec le manque de leadership inquiétant de Justin Trudeau, plusieurs des communautés autochtones du Québec tardent toujours à recevoir le vaccin, un enjeu majeur pour la santé de ce peuple. Il faut savoir que certaines communautés ne sont pas munies d’infrastructures adéquates pour accueillir grand nombre de patients Covid-19, parfois il faut même les transférer de région!
    « L’accès aux vaccins est ce qui donne l’espoir à toute la population de revenir à une vie plus normale et de passer au travers cette pandémie. C’est également ce qu’attendent bon nombre d’entrepreneurs qui souhaitent reprendre de manière maximale leurs activités, avec la présence de tous leurs employés, surtout dans des contextes de pénurie de main-d’oeuvre. Autant en ce qui concerne la production que la distribution des vaccins, nous nous devons de rester vigilants et de continuer les pressions afin que les Québécoises et les Québécois y accèdent le plus rapidement possible. Il faut également mettre tout en oeuvre pour minimiser les risques de transmission, dont l’interdiction des vols non essentiels vers l’étranger. » a ajouté Sébastien Lemire.
    « Le pilote du gouvernement libéral ne semble pas placer les priorités aux bons endroits. Le fantasme électoral de Justin Trudeau ne doit pas faire en sorte qu’il cache des informations aux Québécoises et aux Québécois et qu’il maquille une dure réalité et se retienne de poser les bons gestes », ont conclu Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire, députés bloquistes.
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    Source :
    Julie Ouellet Marie-France Beaudry
    Adjointe aux communications Conseillère aux communications
    Bureau de Sylvie Bérubé, Bureau de Sébastien Lemire,
    Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou Député Abitibi-Témiscamingue
    418 748-2234 819 763-1915
    julie.ouellet.301@parl.gc.ca Marie-France.beaudry.302@parl.gc.ca

Les communautés autochtones d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou tardent à recevoir le vaccin

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 26 janvier 2021 – La vaccination est un premier pas important pour pouvoir enfin mettre un terme à cette pandémie dans les communautés autochtones d’Abitibi-Baie-James-Nunavik Eeyou. La députée fédérale Sylvie Bérubé, porte-parole des affaires autochtones, tient à remercier les intervenantes et intervenants de premières lignes et des services d’urgence du CISSSAT, du CRSSSBJ et du CCSSSBJ ainsi que l’ensemble des membres des communautés des terres cries de la Baie-James.


Les communautés autochtones figurent parmi la priorité 4 de la campagne de vaccination, tout juste après les personnes vulnérables en CHSLD, les travailleurs du réseau de la santé et les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés. Cependant, n’ayant pas de date précise de vaccination et avec les retards annoncés, l’approvisionnement en vaccins dans les communautés autochtones est un enjeu majeur pour la santé de ce peuple. « Pour faire suite à l’annonce du ministre Miller, je me tiens à l’affut de la vaccination au sein des communautés. Il est important de convaincre un maximum de membres de ces communautés autochtones à recevoir le vaccin compte tenu du nombre élevé de personnes aux prises avec des problèmes de santé chronique. J’ai d’ailleurs appris ce matin le décès de Monsieur Joseph Shecapio, membre de la communauté crie de Mistissini. Je tiens à offrir mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches », déclare la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé.


Certaines communautés ne sont pas munies d’infrastructures adéquates pour accueillir grand nombre de patients de la Covid-19, certains d’entre eux doivent être transférés à l’extérieur de la région. Les communautés la région Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou ont été somme toute épargnées depuis le printemps dernier. L’objectif de vaccination reste la fin février. En attendant, il faut se rabattre sur les mesures sanitaires et respecter la distanciation.
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Source :
Julie Ouellet
Adjointe aux communications
Bureau de Sylvie Bérubé,
Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou
418 748-2234
julie.ouellet.301@parl.gc.ca