Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec, 14 mars 2023 – Les députés du Bloc Québécois Sébastien Lemire et Sylvie Bérubé, sont désolés de constater que le gouvernement n’ait pas indexé les montants pour le programme d’Emplois d’été Canada. Cela entraîne une réduction du nombre d’emplois financés pour les entreprises et les organismes de la circonscription. Cela arrive à un mauvais moment alors que certains secteurs de l’économie se remettent toujours de la pandémie.
Selon les informations obtenues auprès du bureau de la ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, responsable du programme, la réduction des budgets de 545 M $ dans le programme à 334 M $ est due à la fin des montants spéciaux accordés dans le cadre de la pandémie. Le financement est donc revenu au niveau prépandémique sans bénéficier d’une pleine indexation.
« Pour mon bureau, la réduction vis-à-vis l’an dernier est de 27%. C’est le quart du budget qui disparaît. C’est de nombreuses entreprises et organismes qui ne pourront pas bénéficier de ces sommes pour offrir des expériences de travail significatives aux jeunes de la région », a expliqué Sébastien Lemire.
Les députés sont surtout outrés de voir que l’indexation du programme entre les années 2020 et 2023 n’a pas été faite. Entre le budget de l’année 2020 et celui de 2023, c’est simplement 4% d’augmentation quand on enlève les montants spéciaux accordés dans le cadre de la pandémie. Cela ne tient pas compte de l’augmentation du salaire minimum au Québec qui est passé de 13,10$ à 15,25$ ni de la hausse de 12,5% en raison de l’inflation sur la même période
« Dans la circonscription d’Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou, c’est une diminution de 34% des sommes et 165 emplois en moins. Plusieurs organismes ou entreprises ont eu des difficultés à joindre les deux bouts depuis la pandémie et ce programme a permis de leur donner de l’air. 2023 sera une année de dur retour à la réalité pour plusieurs avec ces coupures non annoncées. Avant la pandémie, les hausses de programme ne couvraient jamais l’équivalent de la hausse du salaire minimum au Québec. Année après année, on peut financer de moins en moins d’emplois pour nos jeunes et leur offrir une expérience de travail stimulante », a soutenu Sylvie Bérubé.
« Ce programme répond à un besoin essentiel des entreprises de notre région, notamment celles agricoles et touristiques, mais aussi à de nombreux organismes à but non lucratif qui œuvrent dans des domaines névralgiques de notre société. Avoir une meilleure enveloppe nous permet de répondre à plus de demandes et, aussi, de permettre aux organismes et entreprises d’être plus compétitive en offrant un meilleur salaire à nos jeunes », a ajouté le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire.
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Source et information:
Jean-François Vachon Lynda Perreault
Adjoint aux communication Gestionnaire de bureau
Bureau de Sébastien Lemire Bureau de Sylvie Bérubé