Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, le 10 juillet 2020 — Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances, Gabriel Ste-Marie, Mme Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou et M. Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue déplorent que le gouvernement ne profite pas du portrait économique pour apporter les modifications nécessaires aux différents programmes d’aide pour soutenir les secteurs économiques qui vivront des difficultés dans les mois à venir.
Le Bloc Québécois avait plusieurs demandes en lien avec cette mise à jour. D’abord, le fédéral doit transférer le 14 G$ aux provinces sans condition : « Avec les coûts en santé qui ont explosé, la facture pour Québec et les provinces est très salée. Le 14 milliards ne couvrira qu’une partie de ces nouveaux coûts. Les conditions imposées ne servent à rien sinon à centraliser davantage le pouvoir du fédéral en minant celui des provinces », soutient Gabriel Ste-Marie.
Ensuite, Ottawa doit modifier la Prestation canadienne d’urgence pour y inclure un incitatif à l’emploi. Le Bloc Québécois propose depuis des mois de prendre l’exemple de l’assurance-emploi. Le prestataire pourrait conserver 50 sous pour chaque dollar gagné au-dessus du 1000 $. Au moment où les commerces rouvrent, le gouvernement doit changer son message et il est plus que temps de modifier la prestation.
Finalement, la subvention salariale doit être étendue aux secteurs saisonniers comme le tourisme et la culture : « La solution est simple : verser la subvention sur la base des salaires de l’an dernier plutôt que ceux du mois de février, alors que les entreprises saisonnières étaient fermées », ajoute Sébastien Lemire. Il souligne également que le gouvernement reconnait que son programme d’aide aux loyers est un échec puisque seulement 29 000 demandes ont été faites pour l’ensemble du Canada.
« N’oublions pas que ce déficit comprend le profilage de certains partis qui ont profité de la SSUC (Subvention salariale d’urgence canadienne). Le gouvernement excelle par ce déficit historique malgré nos demandes de modifier la PCU pour inclure des incitatifs et apporter des programmes d’aide pour soutenir le secteur économique, mentionne Mme Bérubé ».