Val-d’Or, le 24 février 2020 À maintes reprises la semaine dernière, la députée Sylvie Bérubé a pris la parole à la Chambre des communes pour demander au gouvernement d’agir, de trouver une solution à la crise autochtone. Il faut que le gouvernement fédéral négocie avec les chefs héréditaires du territoire Wet’suwet’en et des Premières Nations. On voit de plus en plus de personnes manifester en appui aux chefs héréditaires. « Il est important de préserver la paix sociale. Je voudrais dire aux manifestants d’éviter que leurs gestes entretiennent la méfiance de part et d’autre et ne favorise pas une réconciliation. » a mentionné Mme Sylvie Bérubé, députée fédérale Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. « Le processus de léthargie aggrave la situation et démontre un manque de leadership du gouvernement fédéral » ajoute-t-elle. Vendredi dernier, le premier ministre a déclaré que c’est aux provinces d’agir. Elles doivent donc porter le fardeau de l’inaction du gouvernement Trudeau? « Ça suffit, nous ne sommes pas au baseball, pour se lancer la balle ainsi! » a lancé la députée fédérale d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Mme Sylvie Bérubé. La mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement libéral occasionne des blocus qui se multiplient, des pertes financières pour les industries, des pertes d’emplois, sans oublier l’insatisfaction de la population. « Cela fait plus de 2 semaines que ça dure. Il est tant que le gouvernement agisse et trouve une solution et mette fin à cette crise! Il ne faudrait surtout pas attendre la perte de vie pertes d’hommes ou de femmes pour agir », a déclaré Mme Bérubé, députée bloquiste. |