Gain majeur sur le financement de la norme biologique, mais doutes raisonnables sur la transparence de l’édition génomique

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 10 mai 2023 – Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue, et Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, se réjouissent de voir le gouvernement s’engager à financer la révision quinquennale de la norme biologique que le Bloc Québécois demande depuis longtemps.

La norme biologique permet de déterminer les normes de production des produits biologiques. Jusqu’à tout récemment, le fédéral s’entêtait à refiler la facture aux producteurs qui aurait atteint. « Il indiquait que la norme était privée. Il a finalement fait volte-face pour soutenir un secteur dont les pratiques environnementales sont bénéfiques pour toute la société. L’industrie biologique est novatrice, très présente au Québec, et mérite d’être adéquatement soutenue et bien encadrée. Dans un contexte de changements climatiques, le biologique est un des modèles déjà bien ancré dans des pratiques durables », ont soutenu les deux députés.

Des interrogations touchant aussi l’édition génomique ont été soulevés par les députés notamment sur le plan de la transparence. L’édition génomique consiste à effectuer une modification génétique chez une plante ou un animal. Par exemple, une tomate contient des gènes non actifs lui permettant d’être épicée. Grâce à l’édition génomique, cela permet d’activer ces gènes afin de produire des tomates épicées. Un autre exemple consiste à prendre une gène qui empêche une patate de noircir lors d’un impact et de l’introduire dans un autre type de patate.

« Nous observons que des mesures sont mises en place pour assurer la déclaration de la présence de semences issues de l’édition génomique dans les produits alimentaires. C’est indispensable pour que les producteurs et les consommateurs puissent faire un choix éclairé. Il nous apparaît toutefois essentiel que cette transparence soit obligatoire et supervisée par l’État. Actuellement, nous sommes plutôt devant une mesure volontaire en vertu de laquelle un comité, composé des producteurs biologiques, l’industrie de l’édition génomique et l’État, assurera une surveillance, mais où on laisse l’industrie administrer la notion de transparence », a mentionné Sébastien Lemire.

« Afin de protéger notre chaîne de production et de consommation alimentaire, nous persistons à croire que l’État doit gérer le processus de transparence et que celui-ci doit être obligatoire. Nous surveillons de très près la mise en place de ce comité et le processus d’évaluation annuelle, considérant la proximité des groupes ne voulant pas d’une transparence gérée par l’État avec les acteurs gouvernementaux », rappelle M. Lemire.

Les consommateurs et consommatrices, l’Union des producteurs agricoles et le gouvernement du Québec demandent toujours que la transparence soit imposée dès aujourd’hui : « Les producteurs et productrices biologiques ont besoin de connaître les sources de leur approvisionnement et les citoyens et citoyennes sont en droit de savoir ce qui se trouve dans leur assiette, y compris en ce qui concerne les produits issus de l’édition génomique. Nous ne voulons pas interdire cette technologie, nous voulons l’encadrer et assurer l’information à la population et aux producteurs et productrices, et ainsi contribuer à un meilleur avenir pour chacun », conclut Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

– 30 –

Source et information: 

Jean-François Vachon                                                                                     Lynda Perreault 

Adjoint aux communications                                                                        Gestionnaire de bureau 

Bureau de Sébastien Lemire                                                                         Bureau de Sylvie Bérubé 

Sylvie Bérubé annonce le financement dans le cadre d’Emploi Été Canada 2023 pour la circonscription

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 5 mai 2023 – Sylvie Bérubé, députée fédérale est mitigé dans le cadre de ce financement cette année. Elle est heureuse d’annoncer l’investissement, cependant elle est aussi déçue de la baisse considérable pour 2023.

« J’ai le plaisir d’annoncer un investissement de 1 052 414 $ pour 299 emplois offerts dans le cadre du programme Emploi Été Canada de Service Canada. C’est une belle aide financière pour les employeurs. Cela permettra à plusieurs étudiants et étudiantes de bénéficier d’une expérience de travail.», mentionne Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Comparativement à l’an dernier, c’est une diminution de 34 % et 165 emplois en moins seulement pour la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. Une lettre a été envoyée à la ministre responsable du dossier de Service Canada afin de demander l’augmentation du montant comme octroyé dans les deux dernières années. Le montant alloué, cette année, ne tient pas compte de la pénurie de main-d’œuvre qui perdure depuis plusieurs années et des besoins réels du terrain.

« Cette aide financière est bénéfique afin d’aider les employeurs et les OBNL de notre circonscription à alléger leur budget. L’expérience dont les jeunes acquièrent durant cette période est enrichissante pour eux et leur permet de développer plusieurs habiletés. », exprime Madame Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

– 30 –

Source :


Lynda Perreault                                                   

Directrice de bureau                                             

Bureau de Sylvie Bérubé                                      

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou             

Les conservateurs veulent dicter quoi faire au Québec et aux municipalités

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 3 mai 2023 Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et la députée Sylvie Bérubé ont réagi, dans le cadre de la journée d’opposition conservatrice qui se tenait le 2 mai, à leur motion portant sur le logement et les infrastructures. La motion conservatrice propose notamment de lier les fonds fédéraux destinés à l’infrastructure des municipalités au nombre de nouveaux logements construits, pénalisant ainsi celles qui en « retarderaient » la construction.

« Le Bloc Québécois votera en défaveur de cette motion qui suggère de mettre les pouvoirs des municipalités, du Québec et des provinces en matière de logement, entre les mains d’Ottawa. Le Bloc Québécois l’affirme depuis longtemps : les plus aptes à connaître les besoins en logements sur leur territoire, ce sont les provinces et les municipalités », affirme Yves‑François Blanchet.

« Ce sont les municipalités qui connaissent leur territoire, ce sont les municipalités qui connaissent les besoins réels de leur population. Ce sont elles qui dispensent les services directement aux citoyens, qui organisent leur milieu de vie et leur quartier. Entendre les conservateurs les accuser de ralentir le processus, c’est complètement absurde », rappelle Mme Bérubé.

« Le Québec gère l’argent dédié au logement, puis le répartit aux municipalités et aux organismes selon les besoins et les réalités du terrain. Ce n’est pas au fédéral de s’y ingérer. Rappelons d’ailleurs que le logement est une compétence exclusive du Québec et des provinces. Ce n’est pas avec des ingérences et des menaces d’amputer le financement que la crise du logement sera résolue », souligne la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunanik-Eeyou, Sylvie Bérubé.

« Le parti conservateur souhaite qu’Ottawa dicte au gouvernement du Québec et à ses municipalités, quels sont leurs besoins et quelles sont leurs priorités en matière de logement. Pour ce qui est du respect des champs de compétence, on repassera! Doit-on vraiment rappeler l’importance de la politique municipale, l’importance de ce palier et de sa proximité avec la population? », conclut Sylvie Bérubé.

– 30 –

Source :
Lynda Perreault                                               

Directrice de bureau                                        

Bureau de Sylvie Bérubé                                             

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou                  

« C’est enfin l’heure de crier victoire pour nos travailleurs et travailleuses et nos personnes retraitées ! »

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 20 avril 2023 La députée Sylvie Bérubé se réjouit de l’adoption par le Sénat hier du projet de loi visant à protéger les fonds de retraite en cas de faillite ou d’insolvabilité de l’employeur. Le Sénat n’y ayant fait aucune modification depuis son adoption unanime à la Chambre des communes en novembre dernier, le projet de loi a obtenu directement le statut de loi. 

« Après trois projets de loi déposés et plusieurs années de travail, les régimes de retraite sont désormais protégés. C’est une grande réussite, dont je me réjouis en tant que députée, mais surtout et avant tout pour les travailleurs et les retraités. Ce dossier, que le Bloc Québécois a porté pour les gens de la Cliff Natural Ressources, mais aussi pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses de chez nous et du Québec. Plus jamais les personnes retraitées n’auront à vivre l’injustice de perdre ce pour quoi elles ont travaillé toute leur vie », explique Mme Sylvie Bérubé.

« C’est grâce à l’inlassable travail du Bloc Québécois pendant les sept dernières années que ce projet de loi a obtenu l’assentiment de tous les parlementaires à la Chambre des communes, puis au Sénat. Le Bloc Québécois sera toujours présent pour porter la volonté des travailleurs et travailleuses et s’assurer que leurs droits soient entendus », souligne la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

« L’adoption hier de la loi protégeant nos travailleurs et travailleuses et nos personnes retraitées démontre que lorsque tous mettent de côté la partisanerie, nous sommes capables d’accomplir de grandes choses, comme éliminer des injustices qui perdurent depuis trop longtemps. Évidemment, ce n’est pas seulement un travail de politiciens : c’est également grâce à la mobilisation des employés et employées ainsi que du milieu syndical que nous pouvons aujourd’hui célébrer et crier victoire! », conclut Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

– 30 –

Source :
Lynda Perreault                                               

Directrice de bureau                                        

Bureau de Sylvie Bérubé,                                             

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou                  

Les libéraux et le NPD unis contre la volonté du Québec

Abitibi-Baie-james-nunavik-Eeyou, 20 avril 2023La députée Sylvie Bérubé déplore qu’une majorité de députés aient voté contre le projet de loi pour obtenir un rapport d’impôt unique administré par le Québec. La députée regrette cette occasion ratée de mettre fin à un dédoublement et de simplifier la vie des Québécois, des Québécoises et de leurs entreprises qui sont les seuls au Canada à remplir deux déclarations d’impôt.

Mme Bérubé s’explique mal que les libéraux et le NPD aient pu voter « contre le bon sens ». « Plus que jamais, dans toutes les organisations, on tente d’éviter les dédoublements et de maximiser les ressources. Au-delà de toute partisanerie, cette préoccupation seule devrait suffire à appuyer notre projet de loi. Manifestement, les libéraux et le NPD se sont contentés de voter contre les intérêts du Québec », signale la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

« Il n’y a rien qui justifie le fait que les Québécois et Québécoises s’astreignent à remplir deux déclarations d’impôt, alors qu’une seule gérée par le Québec permettrait de réaliser des économies en temps et en argent. Le gouvernement du Québec perçoit déjà la TPS pour le fédéral. Nous sommes amplement capables de percevoir l’entièreté des taxes et impôts », soutient Sylvie Bérubé. La déclaration de revenus unique générerait également, selon les experts de l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples (IRAI), des économies annuelles de 425 M$.

« Les Québécois et Québécoises en ont assez d’être les seuls à remplir deux déclarations de revenus et veulent qu’il n’y en ait qu’une, administrée par Québec. L’Assemblée nationale du Québec a voté une motion unanime en ce sens et la demande faisait partie des revendications du gouvernement du Québec aux dernières élections fédérales. Le Syndicat de la fonction publique du Québec, les milieux d’affaires et chambres de commerce, les ordres de comptables, ainsi que 65 % des Québécois sondés par Léger en 2019 sont aussi en faveur. C’est un projet de loi qui est bon pour le Québec et nous allons revenir à la charge pour nous assurer que cette volonté des Québécoises et des Québécois soit respectée », avise Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

– 30 –

Source :
Lynda Perreault                                               

Directrice de bureau                                        

Bureau de Sylvie Bérubé                                             

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou                  

Sylvie Bérubé presse le gouvernement fédéral d’agir

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 18 avril 2023 – La députée Sylvie Bérubé appuie les demandes de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles qui a sonné l’alarme en conférence de presse mercredi dernier sur la santé financière de nos entreprises agricoles, de même que sur la santé mentale des producteurs. La députée bloquiste exige des actions de la part d’Ottawa.

« L’agriculture, c’est la base d’une société. Dans un contexte où l’on parle de se construire une résilience alimentaire locale et où l’on aborde de grandes questions comme l’insécurité alimentaire mondiale, le gouvernement doit appuyer concrètement nos agriculteurs », explique Mme Bérubé.

Considérant que nos agriculteurs doivent s’endetter pour nourrir la population, la situation est loin d’être attirante pour la relève agricole. Alors qu’une ferme sur dix mettra la clé dans la porte d’ici 12 mois si rien n’est fait rapidement pour venir en aide au secteur, le gouvernement libéral ne peut plus ignorer la situation.

« Le gouvernement fédéral peut faire sa part en procédant au lancement d’un nouveau « compte d’urgence agricole » pour assurer la pérennité des entreprises, particulièrement celles de la relève qui ont un lourd endettement. Il doit aussi allonger le délai de remboursement du programme déjà existant et reporter de deux ans le remboursement prévu en 2023 », poursuit Sylvie Bérubé, députée d’Abitib-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Depuis longtemps, le Bloc Québécois dénonce le manque de soutien au monde agricole, particulièrement lorsque l’on compare le niveau de support financier offert par le gouvernement canadien à celui des États-Unis ou de l’Europe, qui est bien plus élevé. Il ne faut pas oublier que nos producteurs et productrices sont en compétition directe avec ces pays et sont nettement désavantagés.

« Le contexte inflationniste actuel et les taux d’intérêt élevés créent un contexte extraordinaire qui rend nécessaire une intervention de l’État tout aussi extraordinaire. La pandémie nous a permis de constater l’importance de nos richesses québécoises et de les garder pour notre autonomie alimentaire. Il est impératif de soutenir nos agriculteurs et agricultrices dans cette étape de transfert de la relève. C’est une question de survie dans notre propre circonscription. », conclut Sylvie Bérubé.

– 30 –

Source :

Lynda Perreault                                               

Directrice de bureau                                        

Bureau de Sylvie Bérubé

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou

Les conservateurs tentent de bloquer le projet de loi

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 4 avril 2023 – La députée Sylvie Bérubé a dénoncé les techniques d’obstruction des députés conservateurs qui retardent et bloquent l’adoption de ce projet de loi visant la protection de la gestion de l’offre lors de négociations commerciales internationales. À l’aube d’une visite du chef conservateur au Québec, Mme Bérubé interpelle ses collègues conservateurs et réclame un engagement clair en faveur du projet de loi et du milieu agricole québécois.

« L’adoption de ce projet de loi est non seulement nécessaire, mais urgente. Le système de la gestion de l’offre a été mis à mal dans trois accords commerciaux consécutifs avec l’Europe, les États-Unis, le Mexique et dix pays de la zone Pacifique, et doit être protégé rapidement. Mais que font les conservateurs? Ils bloquent l’adoption et ne démontrent aucun respect du processus démocratique. Ils prétendent appuyer le milieu agricole lorsqu’ils sont en sa présence, mais manœuvrent pour retarder l’adoption du projet de loi. Je leur demande de cesser ces méthodes et de respecter le processus normal de cheminement d’un projet de loi », a plaidé la députée bloquiste.

Le projet de loi est présentement étudié au Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes. Jeudi dernier, le vice-président du comité, le conservateur ontarien Kyle Seeback, a parlé pendant les deux heures que durait la séance.

« C’est très pénible d’assister à un tel cirque quand un projet de loi nous tient à cœur. Ce n’est pas partisan, c’est carrément l’avenir de plusieurs régions et l’organisation d’une grande partie du secteur agricole et agroalimentaire du Québec qui est en jeu », a dénoncé Sylvie B.rubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Une large majorité des députés conservateurs et leur chef, Pierre Poilievre, ont voté en faveur du projet de loi lors du vote en deuxième lecture, le 8 février dernier.

« En Chambre, tous les députés conservateurs du Québec se sont levés pour appuyer C-282, mais en comité, ils laissent leurs collègues conservateurs de l’Ouest faire la pluie et le beau temps. C’est de l’hypocrisie, d’autant plus qu’une bonne part des comtés conservateurs québécois sont très agricoles. Il est encore temps de mettre de côté la petite politique afin d’agir concrètement pour changer les choses et assurer la survie de notre modèle agricole. Notre main est tendue : c’est maintenant aux conservateurs de revenir à la raison et de se réengager en faveur du milieu agricole québécois », a conclu Sylvie Bérubé.

– 30 –

Source :
Lynda Perreault                                               

Directrice de bureau                                        

Bureau de Sylvie Bérubé                                             

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou                  

Le déséquilibre fiscal au détriment des intérêts du Québec

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 29 mars 2023 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, accueillent froidement un budget dans lequel les libéraux concrétisent leurs engagements envers le NPD pour se maintenir au pouvoir ainsi que leur entente forcée en santé avec le Québec et les provinces, sans se protéger face à une détérioration de la situation économique.

« Le gouvernement de Justin Trudeau et Jagmeet Singh abuse du déséquilibre fiscal, des crédits périmés et d’un système de santé sous-financé pour remplir les engagements lui permettant de se maintenir au pouvoir. Il faudra aussi surveiller de près des crédits d’impôt substantiels destinés à la transition écologique, mais susceptibles de profiter à des entreprises qui sont tout sauf écologiques, comme les pétrolières. Sans filet en cas de récession, ce second chapitre du gouvernement libéral-NPD devrait assurer sa survie immédiate, sans s’intéresser aux intérêts spécifiques du Québec ni aux demandes formulées par les intervenants socio‑économiques québécois. Il semble se ménager de la marge de manœuvre pour un budget beaucoup plus électoraliste en 2024 », a constaté M. Blanchet.

L’argent du NPD et des provinces au rendez-vous

Les demandes budgétaires du NPD en matière d’assurance dentaire et de prolongement de la bonification du retour de TPS, rebaptisé pour l’occasion « remboursement pour l’épicerie », sont comblées. Les nouvelles sommes comprises dans la décevante entente entre Ottawa, Québec et les provinces sur le financement de la santé sont aussi budgétées jusqu’en 2028. « Sans être une grande nouvelle pour les ménages québécois, certains trouveront réconfort dans ce soutien prolongé face à la hausse du coût de la vie. On dirait que le gouvernement s’est contenté de cocher les cases les plus élémentaires pour traverser une année de plus. Il faudra regarder ailleurs que dans ce document pour trouver une quelconque vision d’avenir », a signalé Sylvie Bérubé.

21 G$ vers la transition écologique

L’autre élément-clé consiste en des investissements frôlant 21 G$, essentiellement en crédits d’impôt à l’électricité propre, l’économie verte, le transport et les technologies écologiques. « Le Bloc Québécois reproche qu’une partie significative de ces sommes pourra aider des entreprises comme les pétrolières à polluer moins plutôt qu’à réduire leur production et transiter vers le 21e siècle. L’impact de ces sommes non négligeables reste à déterminer. Sous forme de crédits d’impôt ou de fonds administrés par des sociétés d’État, il sera difficile de suivre au pas ces investissements et d’assurer l’imputabilité des bénéficiaires. Le Bloc sera vigilant afin d’éviter toute forme d’écoblanchiment », a assuré la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé.

Les demandes du Québec omises

L’exercice financier 2023 ne répond pas aux principales demandes prébudgétaires formulées par les différents groupes d’intérêts québécois. « Le budget ne répond que partiellement à deux demandes du Bloc Québécois. Nous soulignons le renfort dans le financement de l’éducation en français hors Québec, mais déplorons qu’il soit noyé dans un budget total incluant du soutien pour l’anglais au Québec. Des réinvestissements légers permettent d’espérer de meilleurs services à la population de la part de l’État. Autrement, sans surprise, les transferts en santé s’en tiennent au niveau insuffisant de l’entente forcée de cet hiver. Les aînés ne trouveront pas un sou de plus pour assurer leur qualité de vie. L’assurance-emploi est complètement négligée, malgré les difficultés du régime. Alors que le gouvernement aurait dû se recentrer sur les missions fondamentales de l’État fédéral en cas d’éventuelle récession, le gouvernement livre un budget faisant preuve de plus de vision pour son propre avenir immédiat que pour celui des Québécois », a conclu Sylvie Bérubé.

– 30 –

Source :
Lynda Perreault                                               

Directrice de bureau                                        

Bureau de Sylvie Bérubé                                             

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou                  

15 projets du Nord-du-Québec recevront plus de 1 M$ en financement

Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 21 mars 2023 – Sylvie Bérubé, députée fédérale d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, se réjouit d’une très belle annonce de financement pour des projets des entreprises et des organismes à but sans lucratif dans sa circonscription.

« Une bonne nouvelle, pour le développement économique, qui s’est vu attribuer des sommes dans deux fonds : Essor des communautés et conservation de l’environnement ainsi qu’Initiatives de nature entrepreneuriale », mentionne Mme Bérubé.

Le Fonds d’initiatives nordiques, du gouvernement du Québec, a approuvé neuf projets dans Eeyou Istchee Baie-James et six au Nunavik. Les projets sont reliés aux domaines suivants : la conception, la construction et/ou la rénovation d’infrastructures de développement social et l’acquisition de connaissances sur la biodiversité nordique. La Société du plan Nord supervisera la réalisation de ces projets, étant responsable du programme PAN 20-23.

« Ces investissements seront bénéfiques aux communautés des Premiers Peuples du Nord ainsi que les municipalités dans Eeyou Istchee Baie-James. De beaux projets verront le jour ! Félicitations aux organisations d’avoir pris le temps pour développer ces idées afin de répondre aux besoins. », a conclu Mme Bérubé.

– 30 –

Source :
Lynda Perreault                                           

Directrice de bureau                                    

Bureau de Sylvie Bérubé                             

Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou        

SÉBASTIEN LEMIRE ET SYLVIE BÉRUBÉ DÉNONCENT LA RÉDUCTION DES BUDGETS D’EMPLOIS D’ÉTÉ CANADA

Abitibi-Témiscamingue et Nord du Québec, 14 mars 2023 – Les députés du Bloc Québécois Sébastien Lemire et Sylvie Bérubé, sont désolés de constater que le gouvernement n’ait pas indexé les montants pour le programme d’Emplois d’été Canada. Cela entraîne une réduction du nombre d’emplois financés pour les entreprises et les organismes de la circonscription. Cela arrive à un mauvais moment alors que certains secteurs de l’économie se remettent toujours de la pandémie.

Selon les informations obtenues auprès du bureau de la ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, responsable du programme, la réduction des budgets de 545 M $ dans le programme à 334 M $ est due à la fin des montants spéciaux accordés dans le cadre de la pandémie. Le financement est donc revenu au niveau prépandémique sans bénéficier d’une pleine indexation.

« Pour mon bureau, la réduction vis-à-vis l’an dernier est de 27%. C’est le quart du budget qui disparaît. C’est de nombreuses entreprises et organismes qui ne pourront pas bénéficier de ces sommes pour offrir des expériences de travail significatives aux jeunes de la région », a expliqué Sébastien Lemire.

Les députés sont surtout outrés de voir que l’indexation du programme entre les années 2020 et 2023 n’a pas été faite. Entre le budget de l’année 2020 et celui de 2023, c’est simplement 4% d’augmentation quand on enlève les montants spéciaux accordés dans le cadre de la pandémie. Cela ne tient pas compte de l’augmentation du salaire minimum au Québec qui est passé de 13,10$ à 15,25$ ni de la hausse de 12,5% en raison de l’inflation sur la même période

« Dans la circonscription d’Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou, c’est une diminution de 34% des sommes et 165 emplois en moins. Plusieurs organismes ou entreprises ont eu des difficultés à joindre les deux bouts depuis la pandémie et ce programme a permis de leur donner de l’air. 2023 sera une année de dur retour à la réalité pour plusieurs avec ces coupures non annoncées. Avant la pandémie, les hausses de programme ne couvraient jamais l’équivalent de la hausse du salaire minimum au Québec. Année après année, on peut financer de moins en moins d’emplois pour nos jeunes et leur offrir une expérience de travail stimulante », a soutenu Sylvie Bérubé.

« Ce programme répond à un besoin essentiel des entreprises de notre région, notamment celles agricoles et touristiques, mais aussi à de nombreux organismes à but non lucratif qui œuvrent dans des domaines névralgiques de notre société. Avoir une meilleure enveloppe nous permet de répondre à plus de demandes et, aussi, de permettre aux organismes et entreprises d’être plus compétitive en offrant un meilleur salaire à nos jeunes », a ajouté le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire.

— 30 —

Source et information:

Jean-François Vachon                                                                                   Lynda Perreault

Adjoint aux communication                                                                        Gestionnaire de bureau

Bureau de Sébastien Lemire           Bureau de Sylvie Bérubé